| Sphécode à labre blanc (Sphecodes albilabris (Fabricius, 1793)) |
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Nom latin : Sphecodes albilabris (Fabricius, 1793) Nom commun : Sphécode à labre blanc Nom anglais : Ordre : Hymenoptera Famille : Halictidae Envergure : 11-15 mm. Biotope : Terrains dégagés et sablonneux. Zone géographique : Europe de l'Ouest jusqu'au sud de la Suède et de la Finlande vers le nord, absent des Iles Britanniques. Europe Centrale. Période d'observation : Mars à mai pour les femelles qui ont hiverné. Juillet à septembre pour la nouvelle génération. |
Le Sphécode à labre blanc est une abeille solitaire. Elle présente une tête et un thorax noir. L'abdomen est rouge sauf l'extrémité qui est noire. Seul le dernier segment est complètement noir. L'abdomen atteint sa plus grande section vers les sternites 3-4. Il y a une forte pilosité blanche sur la face sous le front. On trouve aussi des poils blancs sur les pattes et sur les tegulae, c’est-à-dire à la base des ailes, où l'on distingue comme une tache blanche. Les ailes sont enfumées. Elles présentent une nervure basale courbée en S et trois cellules cubitales caractéristiques des abeilles de la famille de Halictidae. Les antennes ont 12 articles chez les femelles et 13 chez les mâles. Les antennes des mâles sont plus longues et sont étranglées entre les articles. Le scape est plus court. Le scutum, sur le dessus du thorax, est fortement ponctué. Les ponctuations sont serrées et plus larges que les espaces qui les séparent. L'abdomen est aussi entièrement ponctué mais avec un grain plus fin. Le Sphécode à labre blanc est une abeille coucou qui parasite Colletes cunicularius. La femelle pénètre dans le nid, dévore les œufs qui sont dans les cellules et les remplace par les siens. Les larves se développent en consommant les réserves de pollen et de miel entreposées par Colletes cunicularius. Le genre Sphecodes compte 33 espèces en Europe. La taille du corps est le premier élément à prendre en compte. Sphecodes albilabris est l'espèce de plus grande taille. Seules 11 autres espèces peuvent atteindre ou dépasser les 10 mm. Je me suis essayé à chercher dans la documentation (pour les femelles uniquement - et d'au moins 10 mm) les critères visuels qui permettent de confirmer Sphecodes albilabris (à prendre avec quelques réserves car ce n'est que le résultat d'une recherche documentaire et non le fruit d'une expérience de terrain). J'ai trouvé pas mal de photos montrant des spécimens avec une zone noire à l'apex de l'abdomen plus étendue que chez Sphecodes albilabris. Je n'ai trouvé confirmation de ce fait dans la documentation que pour Sphecodes pellucidus et Sphecodes rubicundus avec une zone noire plus étendue sur le dessus que sur les côtés chez ce dernier. Sphecodes olivieri présente un thorax rougeâtre, il est noir chez Sphecodes albilabris. Sphecodes scabricollis et Sphecodes spinulosus présentent une arête à l'arrière du haut de la tête. Cette arête est plus nettement marquée chez Sphecodes spinulosus. L'arrière de la tête est de forme arrondie chez Sphecodes albilabris. Le scutum de Sphecodes gibbus est faiblement ponctué, celui de Sphecodes schenckii a une ponctuation moins dense sur les bords. Les espaces qui séparent les ponctuations du scutum de Sphecodes reticulatus, Sphecodes alternatus et Sphecodes crassanus sont plus grands que les ponctuations elles-mêmes, au contraire de Sphecodes albilabris. Sphecodes monilicornis a la tête de forme carrée avec de grandes joues à l'arrière des yeux. |
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Cette photo ne permet pas de connaître la taille exacte de cette abeille mais j'ai le souvenir d'un insecte d'au moins 10 mm. Les antennes non étranglées entre les articles indiquent une femelle. La toute petite zone noire à l'extrémité de l'abdomen et la forte ponctuation très serrée du scutum me font opter pour Sphecodes albilabris. |
André Bon août 2013