Cette photo montre bien la facilité avec laquelle la Sittelle torchepot évolue le long des troncs d'arbre. Contrairement aux pics, elle ne prend pas appui avec sa queue.

Ce n'est qu'en hiver que les Sittelles torchepot sortent de la forêt toute proche pour venir dans mon jardin. Les conditions de luminosité hivernales sont souvent peu favorables, en attendant mieux …

Récit des observations ayant conduit à cette série de photos de Sittelle torchepot: Lors d'une promenade en forêt, un peu à l'écart des sentiers, j'aperçois un Pic vert en vol. En m'approchant des arbres où j'ai cru le voir partir je découvre un chêne percé de plusieurs trous dont un à l'apparence récente. Un quart d'heure d'attente, dissimulé un peu plus loin, ne donne rien (je n'ai pas attendu plus longtemps car stationner à proximité d'un nid peut être parfois très néfaste pour la couvée). Je tente ma chance, le lendemain. Le trépied est installé face au nid. L'appareil photo est équipé d'une télécommande filaire et je me cache à bonne distance en espérant la venue du Pic vert. Pas un seul Pic en vue mais des Sittelles torchepot se posent un peu plus haut et disparaissent aussitôt derrière le tronc. Serai-je mal caché? Désinstallation du dispositif au bout d'une heure, sans photos. Et en faisant le tour de l'arbre je découvre un nid de Sittelle torchepot installé dans un vieux trou de Pic. L'entrée a été un peu réduite par un cimentage caractéristique avec de la terre. Retour sur place une semaine plus tard. Quoique le nid soit un peu haut, le même dispositif photographique est installé en face du nid de Sittelles cette fois-ci. Toute une série de photos est prise, celle-ci en fait partie. Toutes ne sont pas très nettes car la mise au point a été préréglée à l'avance et les Sittelles ne se sont pas toujours posées exactement où je les attendais. Le peu de luminosité en sous bois nécessite d'ouvrir le diaphragme au maximum, d'où une profondeur de champs réduite. Les prochains essais seront effectués avec flash pour pallier à ce défaut. Note: Le nid de Pic vert, dans le même arbre, était bien habité et m'a permis aussi de faire une belle série de photos quelques semaines plus tard.

Autre photo de la série décrite ci-dessus.

Ce nid avait été occupé par des Pics épeiches en 2008 et 2009. En 2010 il a été occupé par des Mésanges charbonnières. Il y a eu à nouveau un changement de locataire en 2011 puisque ce sont des Sittelles torchepot. La "maçonnerie" en terre et salive réduisant l'entrée du trou est bien visible sur cette photo.