Pyrale pourpre (Pyrausta purpuralis (Linnaeus, 1758)) |
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Nom latin : Pyrausta purpuralis (Linnaeus, 1758) Nom commun : Pyrale pourpre Nom anglais : Ordre : Lepidoptera Sous-ordre : Heterocera Famille : Crambidae Sous-famille : Pyraustinae Envergure : 18-20 mm. Biotope : Prairies humides, bocages, lisières et chemins forestiers fleuris. Zone géographique : Europe, Afrique, Asie. Période de vol : Mai à juin puis juillet à septembre. Nombre de générations : 2 Chenille : La chenille se dissimule dans un fourreau formé avec deux feuilles jointes de la plante hôte. Plante hôte : Diverses Labiées comme la Menthe des champs (Mentha arvensis) et le Thym (Thymus). |
La Pyrale pourpre présente des ailes antérieures pourpre foncé. Cette belle couleur se transforme en brun foncé avec l'âge. La zone basale des ailes antérieures est jaune doré. Il y a quelques points jaune doré dans la zone costale mais surtout une ligne de taches dorées post médianes (une petite tache triangulaire vers le bord costal, une grande tache arrondie au centre et une tache dentée et arquée près de la marge interne). L'ensemble de ces taches forme une bande presque continue. Les ailes postérieures sont plus sombres et présentent une bande post médiane fine et claire. Il y a un point blanc dans la zone basale. L'abdomen est pourpre sombre cerclé d'anneaux clairs. Les espèces les plus ressemblantes sont la Pyrale de la menthe (Pyrausta aurata) et Pyrausta ostrinalis. La Pyrale de la menthe se différentie par la ligne de taches post médianes, sur l'aile antérieure, qui disparait ou est plus fragmentée près du bord intérieur. L'ensemble de ces taches ne donne plus un aspect de bande médiane. La bande post médiane des ailes postérieures est aussi plus large chez Pyrausta aurata. Il n'y a pas de point discal blanc. Il est un peu plus difficile de différentier Pyrausta purpuralis de Pyrausta ostrinalis. La bande post médiane sur le dessus des ailes antérieures est plus fine et moins découpée en taches distinctes chez Pyrausta ostrinalis. Une vue du dessous des ailes antérieures permet de lever le doute. Pyrausta purpuralis présente une fine ligne submarginale claire, rectiligne, qui s'estompe avant le bord costal. Cette ligne submarginale est plus large chez Pyrausta ostrinalis, elle s'incurve vers le bord costal en direction de la bande post médiane. La Pyrale pourpre vole à la fois de jour et de nuit. Les chenilles de la deuxième génération hivernent dans un cocon dans le sol. |
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La Pyrale pourpre est vraiment un très joli petit papillon. Je regrette de ne pas avoir pu la photographier dans un environnement plus esthétique. Les trois taches de la bande post médiane ont ici leur forme bien caractéristique. |
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Cette Pyrale a bien voulu écarter ses ailes antérieures pour nous dévoiler une bonne partie de ses ailes postérieures. La présence d'un point clair en zone basale permet d'éliminer Pyrausta aurata. La bande post médiane constituée de trois taches bien distinctes oriente vers Pyrausta purpuralis |
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L'angle de vue n'est toujours pas parfait mais les critères d'identification de l'espèce sont assez bien visibles. |