| Poecilopompilus sp. (Howard, 1901 ) |
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Nom latin : Poecilopompilus sp. (Howard, 1901 ) Nom commun : Nom anglais : Ordre : Hymenoptera Famille : Pompilidae Envergure : Biotope : Milieux ouverts, orées forestières, bords de routes et de pistes, berges de cours d'eau. Zone géographique : Principalement en Amérique du Sud, quelques espèces en Amérique du Nord et en Amérique centrale. Période d'observation : |
Les insectes de la famille des Pompilidae sont des guêpes solitaires, essentiellement prédateurs d'araignées. Les femelles paralysent temporairement leurs proies, les emportent chacune dans un terrier distinct où un œuf est pondu. Le terrier est ensuite refermé. La larve se développera en dévorant l'araignée. L'identification des Pompilidae est assez difficile. Voici un petit résumé de ce que j'ai pu trouver pour le genre Poecilopompilus (information pour les femelles uniquement). Le genre Poecilopompilus fait partie de la famille des Pompilini qui présentent une forte dépression entre la tête et le pronotum. Le pronotum présente un sillon transversal vers l'avant (streptaulus). Le pronotum est généralement plus court ou de longueur identique au mesonotum (seconde plaque sur le dessus du thorax). Les yeux ne sont pas poilus. Voici les éléments issus d'une clé d'identification des femelles du genre Poecilopompilus. Le propodeum, premier segment de l'abdomen fusionné au thorax, ne présente pas de pointes latérales vers l'arrière. Les pattes portent des épines. La nervure anale des ailes postérieures ne bifurque pas avec un angle très marqué pour rejoindre la nervure médiane (par l'intermédiaire de la nervure médiane transverse), on a une courbe régulière. Le lobe jugal est petit et ne dépasse pas la moitié de la longueur de la cellule submédiane. La nervure anale rejoint la nervure médiane au delà du point de départ de la nervure cubitale. Les tarses portent des épines ventrales à leur extrémité. Les tibias des pattes antérieures portent des épines sur le dessus. Les mâles et les femelles se nourrissent sur les fleurs. Leur trompe très courte les oblige à fréquenter les fleurs de forme relativement plate. |
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J'ai observé cet hyménoptère sur la presqu'ile de Cayenne en parcourant le sentier du Montabo. Il a été assez facile de faire plusieurs photos de cette femelle occupée avec une araignée. Cette photo a été l'une des plus utiles pour suivre la clé d'identification du genre car les nervures des ailes postérieures y sont bien visibles. |
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Vue de profil. |
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Les épines sur le dessus des tibias antérieurs sont visibles sur cette photo rapprochée. |
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Vue de face. On voit les longues antennes, les ocelles et les yeux qui convergent sur le dessus. Je n'ai pas réussi à identifier l'araignée, probablement une Argiope sp. |
André Bon avril 2014