| Tenthrède du groseillier (Nematus ribesii (Scopoli, 1763)) |
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Nom latin : Nematus ribesii (Scopoli, 1763) Nom commun : Tenthrède du groseillier Nom anglais : Gooseberry Sawfly Ordre : Hymenoptera Famille : Tenthredinidae Envergure : Taille du corps : 6 à 8 mm; Envergure : 14 à 16 mm. Biotope : Jardins. Zone géographique : Europe. Période d'observation : Avril à septembre. Jusqu'à 4 générations par an. |
Comme les autres membres de la même famille les Tenthrèdes du groseillier présentent de longues et fines antennes de 9 articles. La femelle a la tête et le dessus du thorax noir avec un abdomen entièrement jaune. Le mâle est entièrement noir. Les pattes sont jaunâtres clair. Un examen de la nervation alaire est nécessaire pour préciser l'identification. Les larves, vert jaune, avec des points tuberculeux noirs sont plus faciles à identifier. Elles possèdent 6 paires de fausses pattes et relèvent leur partie postérieure lorsqu'elles se sentent menacées. Elles percent les feuilles de Groseillier et dévorent la feuille en agrandissant le trou. Elles peuvent causer de gros dégâts. |
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J'ai photographié de nombreuses larves de tenthrèdes sans pouvoir identifier l'espèce. En voici enfin une où je pense arriver à mes fins. Une feuille de groseillier percée par un trou qu'une larve de Tenthrède verte avec des points tuberculeux noirs s'active à agrandir. Voici bien des indices qui nous permettent de reconnaître la Tenthrède du groseillier. Je n'ai vu qu'une seule larve et je n'ai pas eu de problème pour savourer mes groseilles en 2010. |
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Ca bouge cette année sur les feuilles de groseillier. Mon attention a été attirée, ici, par une feuille percée de très petits trous faiblement espacés. |
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Une vue du dessous de la feuille permet de mieux voir les larves de la Tenthrède du groseillier au début de leur phase de développement. Les restes des œufs sont visibles, alignés sous les nervures. Il en reste un qui n'est pas éclos à la base de la photo. |
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Je prends presque autant de plaisir à voir se développer les Tenthrède du groseillier qu'à manger des groseilles. Et de plus leur présence ne semble pas avoir eu un impact significatif sur la récolte. |
André Bon janvier 2013