| Syrphe ceinturé (Episyrphus balteatus (DeGeer, 1776)) |
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Nom latin : Episyrphus balteatus (DeGeer, 1776) Nom commun : Syrphe ceinturé Nom anglais : Marmalade hoverfly Ordre : Diptera Famille : Syrphidae Envergure : 8 à 12 mm. Biotope : Tous milieux, parcs et jardins jusqu'aux grandes forêts, avec une préférence pour la proximité des conifères, pins et sapins. Les larves sont carnivores et se nourrissent de pucerons. Les adultes se nourrissent de pollen, de nectar et de miellat. Zone géographique : Europe, Asie. Certains individus migrent vers le sud de l'Europe ou l'Afrique du Nord à la saison froide et reviennent aux beaux jours. Les migrations se font parfois sous forme de gros essaims. Période d'observation : Avril à octobre (toute l'année dans les régions méditerranéennes). |
Le Syrphe ceinturé a trois anneaux oranges délimités par du noir sur l'abdomen, le premier étant séparé en deux. Les segments abdominaux 3 et 4 possèdent deux fines bandes noires qui permettent une identification certaine. L'identification peut être confirmée par la présence de bandes longitudinales gris-pâle sur le thorax. C'est un insecte inoffensif qui ne pique pas. Il possède un vol très rapide et on l'observe souvent en vol stationnaire. Il existe un certain mimétisme avec la guêpe. |
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Parmi tous les syrphes, le Syrphe ceinturé est celui que j'observe en plus grand nombre. Les yeux qui se touchent sur le dessus indiquent un mâle. Les femelles ont les yeux bien séparés. |
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Les yeux bien écartés indiquent une femelle. |
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Malgré les ailes tenues au dessus de l'abdomen, les fines lignes noires des segments 3 et 4 sont bien visibles par transparence. Nous avons donc bien un Syrphe ceinturé. |
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J'étais à la chasse aux papillons lorsque j'ai pris cette photo en bordure de forêt. |
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J'ai planté des Aster des Alpes dans mon jardin pour attirer les papillons. C'est un Syrphe ceinturé qui est le premier visiteur. |
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On observe de nombreux Syrphes ceinturés en vol stationnaire. J'ai préréglé l'appareil photo, avec flash, sur une distance de mise au point fixe. Je me suis déplacé avec l'œil collé au viseur et j'ai appuyé sur le déclencheur à chaque fois qu'un Syrphe ceinturé me paraissait net. Le battement des ailes est si rapide qu'il n'est même pas figé par le bref éclair du flash. |
André Bon février 2013