J'avais repéré, depuis quelque temps, un orifice ressemblant à une loge de Pic noir en haut de ce chêne. J'y suis revenu cette fois-ci en entendant son chant. L'étendue de la calotte rouge indique un mâle. Je l'ai vu évoluer contre le tronc et sur les arbres alentour mais il ne s'est jamais approché de la soi-disant loge. Est-ce à cause de ma présence?

Voici l'attitude typique du Pic noir qui cherche sa nourriture en creusant les troncs avec son bec puissant.

Un oiseau noir a traversé l'allée forestière d'un vol rectiligne devant notre petit groupe de joggers. Son cri aigu ne m'a pas laissé de doute. Ce n'est pas une Corneille mais un Pic noir. De retour sur les lieux le lendemain, je n'ai pas observé de Pic noir mais de nombreux arbres morts (certainement lors de la tempête de décembre 1999) portent les marques de son bec puissant (j'ai reconnu immédiatement ces marques car j'avais lu, peu de temps avant, l'excellent numéro du journal de la Hulotte consacré à ce bel oiseau). Lors de ma deuxième visite, mon attention a été attirée par quelques coups de bec lents. C'est en me dirigeant dans leur direction que j'ai pu faire ma première série de photos de Pic noir.

La calotte rouge, réduite à la nuque, indique une femelle. Cette première observation a été faite avec le soleil dans l'œil. Cela ne facilite pas le réglage de l'exposition.

Le Pic s'est enfui à mon approche, et il est allé se poser quelques mètres plus loin, là ou j'avais remarqué de nombreux troncs couchés et couverts de marques de bec. J'ai tenté une seconde approche et j'ai pu l'observer quelques minutes à déchiqueter le tronc.

C'est en cherchant à aller encore plus près que le Pic noir a détecté ma présence. Voici l'une des dernières photos avant sa fuite. Je n'ai pas fait d'autres observations dans le secteur malgré plusieurs visites.