Pic épeiche (Dendrocopos major (Linnaeus, 1758)) |
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Nom latin : Dendrocopos major (Linnaeus, 1758) Nom commun : Pic épeiche Nom anglais : Great Spotted Woodpecker Ordre : Piciformes Famille : Picidae Taille : 22 à 23 cm, 70 à 90 g. Habitat : Ce pic se rencontre partout où il y a des arbres. Il est présent dans les parcs, vergers et bosquets et les bois et grandes forêts. Nourriture : Ce pic consomme des insectes qu'il découvre en parcourant les troncs et les branches. Il consomme aussi des graines (surtout de conifères), des fruits et peut aussi s'attaquer à des nichées. Nidification : Les pics creusent des cavités d'environ 30cm dans les troncs. La femelle pond 4 à 6 œufs qui sont couvés par les parents à tour de rôle. Migration : Sédentaire, le manque de cônes en hiver peut provoquer le déplacement vers le sud des populations nordiques. Zone géographique : Toute l'Europe sauf l'extrême nord de la Scandinavie. Nord de l'Asie sauf l'extrême nord. |
Le Pic épeiche est le pic le plus répandu. Il est noir et blanc avec le bas-ventre rouge vif. Le mâle a un carré rouge sur la nuque alors que le dessus de la tête est totalement noir chez la femelle. Deux doigts sont dirigés vers l'avant et deux doigts vers l'arrière. Pourvus d'ongles recourbés, ils permettent aux pics d'évoluer facilement le long des troncs en prenant appui sur les plumes de la queue, très rigides. Il tambourine beaucoup plus souvent que les autres pics, surtout au début du printemps, pour délimiter son territoire. |
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Les Pics épeiches sont assez abondants dans les forêts de la région parisienne. Il suffit de localiser un nid pour faire quelques photos en prenant les précautions d'usage car il n'est pas bon de gêner les oiseaux pendant la période de nidification. |
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Les petits Pics épeiches sont très bruyants. C'est en les entendant piailler que j'ai localisé ce nid. Le feuillage très dense a nécessité l'utilisation du flash. Je vais, dans un futur plus ou moins lointain, faire l'acquisition d'un deuxième flash qui me permettra d'éclairer la scène dans un axe différent. Ce deuxième flash, configuré en esclave, sera déclenché automatiquement par le flash maître situé sur l'appareil. La photo ci-dessus souffre d'un éclairage vraiment trop direct. |
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Sur les quatre nids observés en 2008, celui-ci était de loin le plus favorable pour les photos. Sa position en bordure de chemin et l'exposition plein sud donnaient des conditions de luminosité très favorables. Par expérience, un camouflage rudimentaire s'est avéré suffisant et les adultes sont venus au nid sans que j'ai eu l'impression de déranger. Une becquée est apportée environ toutes les 10 minutes (j'ai observé un temps nettement plus long pour les Pics verts). |
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J'ai vraiment pu faire toute une série de photos. Le sélection est difficile. |
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Je me suis aperçu que c'est toujours le mâle qui est pris en photo en apportant la becquée au nid. Cela signifie que ma présence inquiète la femelle qui garde ses distances. Il faut toujours se poser la question du dérangement que l'on occasionne lorsque l'on prend des photos. Et il faut savoir s'éloigner rapidement lorsque l'on pense que la gêne est trop importante. |
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Le nid repéré en 2008 a été réutilisé en 2009. Il est difficile de savoir combien il y a de jeunes à l'intérieur. Ils ont dû organiser un tour pour que chaque petite tête curieuse vienne voir mon appareil photo et mon trépied. |
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Ce nid a été découvert grâce aux cris continus des jeunes. Il était situé à couvert en lisière de forêt à une hauteur relativement basse, environ un mètre trente du sol. Il aurait fallu baisser la tête pour regarder dans le nid. Je ne l'ai pas fait pour ne pas effrayer la couvée. Cette photo a été prise avec une télécommande radio. J'ai positionné le trépied un peu trop près du nid, le cadrage est trop serré. |
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Il est facile de faire des gros plans avec un nid situé aussi bas. L'utilisation de flash est obligatoire car la végétation environnante est assez dense. |