Cicindèle champêtre (Cicindela campestris (Linnaeus, 1758)) |
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Nom latin : Cicindela campestris (Linnaeus, 1758) Nom commun : Cicindèle champêtre Nom anglais : Green Tiger Beetle Ordre : Coleoptera Famille : Carabidae Envergure : 12-18 mm Biotope : Clairières, bords de chemins, sablières, dunes. Préférence pour les lieux à sol nu et ensoleillés. Zone géographique : Europe, Afrique du Nord, Moyen-Orient, ouest de l'Asie. Période d'observation : Toute l'année mais surtout entre mars et septembre. |
La Cicindèle champêtre est un beau coléoptère aux élytres jaune vert à bleu vert, parfois noirâtre, avec quelques taches blanches dont deux rondes à peu près au milieu de chaque élytre et trois petites taches blanches près du bord externe. Les côtés du pronotum, la gouttière des élytres, les pattes sauf les tarses et les quatre premiers articles des antennes sont rouge cuivreux. Les longues pattes, adaptées à la course, présentent une pilosité blanche. Les gros yeux sont saillants. Les puissantes mandibules, recourbées et dentées, servent à capturer d'autres insectes. Les femelles se reconnaissent par la présence de deux taches sombres, une de chaque côté de la suture, aux environs du premier tiers des élytres. La larve se développe dans une galerie verticale ou en entonnoir. Elle se nourrit de petits insectes qui passent à proximité de l'orifice. La tête et le pronotum peuvent former une sorte de bouchon de fermeture de la galerie. Le tergite 5 de l'abdomen présente une bosse avec des crochets. Il est utilisé pour se fixer verticalement dans la galerie. La larve peut passer un ou deux hivers. Les Cicindèles champêtres adultes émergent en automne ou au printemps. Attention, en Afrique du Nord, en Péninsule Ibérique et dans le midi de la France, on trouve la Cicindèle marocaine (Cicindela maroccana) qui ressemble à la Cicindèle champêtre. Elle s'en distingue principalement par le présence de deux taches rouge cuivreux sur le pronotum. |
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J'ai observé cette Cicadelle champêtre dans une clairière. J'ai été surpris par la rapidité de son vol. Il n'a pas été facile de la prendre en photo et j'ai dû attendre, immobile, qu'elle revienne se poser là où je l'avais déjà observée. L'absence de taches sombres de part et d'autre de la suture des élytres, environ au tiers de la longueur, indique un mâle. |
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Une fois quelques vues de dessus assurées, j'ai tenté de me baisser pour saisir quelques vues de profil. Je n'ai pas eu de beaucoup de réussite et à chaque fois la Cicindèle champêtre s'envolait comme une flèche. J'ai lu qu'il faut la photographier au frais, le matin, alors qu'elle est un peu engourdie. C'est le seul exemplaire que j'ai observé, à ce jour, aux environs de mon domicile. |
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Voici une seconde observation, toujours dans la forêt. |
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J'ai trouvé cette Cicindèle Champêtre piégée dans un petit récipient contenant de l'eau de pluie. Je l'ai déplacée au sec et j'ai pu la photographier le temps qu'elle récupère de son petit bain involontaire. |
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Voici une vue de face qui montre bien les puissantes mandibules dentées. |