| Araniella sp. (Chamberlin & Ivie, 1942) |
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Nom latin : Araniella sp. (Chamberlin & Ivie, 1942) Nom commun : Nom anglais : Ordre : Araneae Famille : Araneidae Taille : 8 à 11 mm pour les femelles, 5 mm pour les mâles. Biotope : Lisières de forêts, buissons, parcs et jardins. Toile : Toile géométrique de forme irrégulière d'une dizaine de centimètres de diamètre et comportant 15 à 30 rayons. L'araignée attend ses proies au centre de la toile. Période d'observation : Les adultes s'observent de mai à juillet. Zone géographique : Zone Paléarctique pour Araniella cucurbitina et Araniella inconspicua. Europe et Asie centrale pour Araniella opisthographa et Araniella alpica. Zone Holarctique pour Araniella displicata. |
Les araignées du genre Araniella comprennent, en se restreignant à la France, l'Épeire concombre (Araniella cucurbitina), l'Épeire dépliée (Araniella displicata), l'Épeire alpine (Araniella alpica), l'Épeire anodine (Araniella inconspicua) et Araniella opisthographa. Le céphalothorax est brun orangé presque translucide. Les pattes sont brun verdâtre. L'abdomen est vert vif bordé de jaune sur le dessous. Il y a des points noirs, en nombre variable, de chaque côté et il peut y avoir une petite tache rouge à l'extrémité inférieure sur les filières. Les jeunes qui naissent en automne sont de couleur rouge brique, ils deviennent brun en hiver et ne prennent leur couleur verte qu'au printemps. Voici quelques éléments sur les différentes espèces sachant que sur photo on restera presque toujours à Araniella sp. Le nombre de points sur le côté de l'abdomen donne des indications mais il y a trop de variabilité pour conclure de manière sûre. L'Épeire concombre (Araniella cucurbitina) et Araniella opisthographa sont les plus communes du genre. Elles sont les seules à présenter 4 paires de points. Les femelles de Araniella opisthographa ont un corps qui peut mesurer jusqu'à 11 mm alors que Araniella cucurbitina atteint un maximum de 8,5 mm. Ceci est quasiment impossible à évaluer sur photo, c'est pourquoi un examen des genitalia est indispensable pour différentier les individus des deux espèces. L'Épeire dépliée (Araniella displicata) ne possède que trois points, qui sont parfois manquants, sur le côté de l'abdomen. L'abdomen peut être brun rougeâtre et présenter un motif avec des bandes blanches sinueuses bordant une zone centrale plus sombre. L'Épeire alpine (Araniella alpica) ne possède que deux points sur le côté de l'abdomen. Elle peut aussi être reconnue par les quatre taches claires sur une bande foncée visibles sur la face ventrale. L'Épeire anodine (Araniella inconspicua) ne possède pas de points noirs sur le côté de l'abdomen. Elle est plus rare, mais comme les points peuvent manquer chez les autres espèces, l'identification sur photo est délicate. |
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Les quatre paires de points permettent de restreindre les possibilités à Araniella cucurbitina et Araniella opisthographa. |
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Cette Épeire a été observée en lisière de forêt. Ses couleurs, y-compris la tache rouge, sont relativement vives par rapport aux autres spécimens que j'ai l'habitude d'observer. |
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Cette Épeire a tissé sa toile à l'horizontale sur le dessus d'une feuille de laurier. On observe la petite tache rouge à l'extrémité de l'abdomen. |
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Vue de dessous d'une femelle. L'absence de taches claires bien marquées dans la zone vert foncé permettent d'éliminer Araniella alpica. |
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Vue de dessous d'un mâle. L'absence de taches claires bien marquées dans la zone vert foncé permettent d'éliminer Araniella alpica. |
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La couleur de l'abdomen indique une araignée juvénile. |
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Cette Épeire a été observée sur la capot de la voiture avec un joli reflet dû à la peinture métallisée. Elle se déplace avec un fil de soie de sécurité. |
André Bon novembre 2022