Andrena cineraria (Linnaeus, 1758) |
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Nom latin : Andrena cineraria (Linnaeus, 1758) Nom commun : Nom anglais : Ashy Mining-bee Ordre : Hymenoptera Famille : Andrenidae Envergure : 13 mm, les mâles sont un peu plus petits que les femelles. Biotope : Parcs et jardins, vergers, prairies calcaires, bordures de zones cultivées, sols sablonneux. Zone géographique : Europe de l'Ouest et Europe Centrale, jusqu'en Scandinavie vers le nord, présent mais moins abondant en zone méditerranéenne. Période d'observation : Mars à juin-juillet. |
Les Andrènes sont des abeilles solitaires qui creusent leurs nids dans le sol sous forme de galerie simple se ramifiant vers plusieurs cellules. Les trochanters et les fémurs des pattes postérieures des femelles sont munis de touffes de poils recourbés qui sont utilisés pour récolter le pollen. La langue est courte. Les ailes antérieures présentent trois cellules submarginales. La nervure basale, en diagonale au milieu de l'aile rejoignant le pterostigma en venant du côté interne, est très faiblement incurvée. Andrena cineraria est noire avec une importante pilosité blanche, sur le front, sur le pourtour du thorax et sur les premiers tergites. Le dessus du thorax est traversé par une bande de soies noires. Le dessus de l'abdomen présente des reflets bleutés. Il y a une confusion possible avec Andrena vaga dont le thorax est normalement uniformément gris, sans la bande de soie noire. Une autre méthode pour les différentier à coup sûr est d'examiner la longueur du troisième article des antennes (en commençant à compter 1 pour le scape). Andrena vaga a le troisième article deux fois plus long que le quatrième. Ces articles sont de même longueur chez Andrena cineraria. Chaque terrier se ramifie vers un dizaine de cellules où la femelle pond un œuf et entasse une réserve de pollen et de nectar pour le développement de la larve. Certaines espèces d'abeille-coucou parasites profitent de l'absence de l'Andrène pour pondre dans le terrier. |
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J'ai observé cette Andrène dans mon jardin. Je l'ai délicatement soulevée sur le revers d'une feuille et elle y est restée quelques minutes pour que je puisse essayer mon nouvel objectif macro. |
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J'ai utilisé le mode Live view pour bien ajuster la mise au point sur l'œil. Les segments antennaires sont bien visibles sur cette photo. |
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Voici Andrena cineraria à la sortie de sa galerie. C'est ici que je l'ai observée pour la première fois. |
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J'ai eu quelques difficultés pour identifier cette Andrène. J'ai donc demandé l'aide d'Alain Ramel qui m'a orienté vers Andrena cineraria mâle. J'ai pu confirmer cette identification en zoomant sur les articles antennaires (photo non réduite) pour constater que les articles 3 et 4 sont sensiblement de la même longueur. |
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J'ai lu que les mâles se reconnaissent aux longs poils sur le front et j'ai aussi lu le contraire, à savoir que cette pilosité peut aussi être observée sur les femelles. Nous resterons donc très prudents vis-à-vis de ce critère. J'ai encore des progrès faire pour rendre l'éclairage de mon flash un peu moins violent. |
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On compte 13 articles aux antennes, c'est un mâle. Les antennes des femelles n'ont que 12 articles. Les femelles ont également une touffe de poils blancs uniquement sur les fémurs antérieurs tandis que les mâles ont une touffe de poils blancs sur tous les fémurs comme sur cette photo. |